janvier & février | 2022

Avant la pandémie, un système de vaisselle durable à la cafet du Cégep a été mis en place. Tous ceux et celles qui le souhaitaient pouvaient emprunter de la vaisselle réutilisable le temps d’un repas, pour éviter de produire des déchets. En plus de cet avantage, toutes économisaient 25 ₵ par transaction sans assiette ou boîte jetable. Cela n’est pas en raison d’un rabais, mais plutôt d’un coût supplémentaire, le « coût environnement », qui est retiré.

Avec la pandémie et le confinement, les 18 derniers mois ont été réellement exigeants pour chacun en matière de sacrifices. Ceux-ci sont d’autant plus astreignants qu’il s’agit d’une peine auto-infligée dans le but de sauver de parfaits inconnus. C’est pourtant dans la nature humaine de faire preuve de compassion, et ce fut toujours le cas. Maintenant, assoyez-vous confortablement et préparez-vous à entendre comment les habitants d’un petit village anglais ont changé le cours de l’histoire par leur dévotion et leur persévérance.

Je me souviens, j’étais toute minuscule dans ma chambre ce soir-là. J’avais tenté avec beaucoup d’efforts d’ouvrir ma fenêtre, juste un peu. J’avais grimpé sur mon meuble blanc avec des tiroirs que j’avais poussé tout doucement, sans bruit, sur le plancher de bois.

Comment peut-on mépriser son voisin en raison du simple fait qu’il n’a pas le même nez que nous ou la même taille ? Un peuple habitant sur le même territoire, parlant la même langue et possédant le même dieu peut-il réellement s’entretuer par le simple fait de ne pas provenir de la même ethnie ? 

Ce texte aborde les problématiques liées aux obligations du passeport vaccinal dans les lieux de culte. Étant dépourvu d’un nombre suffisant de témoignages pour les autres religions majeures, j’ai décidé de m’attarder au culte qui me connaît le mieux : le catholicisme. Pour plusieurs, la mesure récemment appliquée est grave et ne respecte pas la vocation de l’Église catholique romaine, et elle leur semble injuste.

Quelque chose se passe entre les lignes. Quelque chose d’énorme. La musique du matin, les conversations du jour, les repas du soir et les tâches du lendemain ne sont que des prétextes. Le monde est un prétexte. Une force se manifeste partout. On la devine par à-coups, on aperçoit fugitivement son emprise silencieuse, presque terrifiante. Qu’est-ce que c’est ?

La nuit, la nuit paisible, quand tout semble tranquille. Quand il fait trop noir pour avoir mal. Quand les lumières de la ville illuminent le noir comme des étoiles dans l’immense infini. Quand on se sent nostalgique rien qu’en regardant de vieux bâtiments. Simplement parce qu’il est bon de se rappeler l’immensité de notre monde et qu’il est apaisant de prendre conscience de l’être minuscule qu’on est. Et ces brefs instants à regarder le paysage semblent se prolonger. Comme si le temps avait figé l’espace d’un instant. Comme si l’on nous permettait enfin de prendre le temps de respirer. Comme si on se permettait de laisser ses poumons se remplir d’un air glacial, un air nouveau, et d’enfin relâcher la brume qui somnolait dans notre esprit.

En 1225 naquit un garçon du nom de Thomas dans la ville de Rocasecca, en Italie, près d’Aquin. Grandissant, il manifesta un intérêt pour les activités de l’esprit et on vit un potentiel extraordinaire en lui. 

Ce que Scorsese dit du cinéma s’applique à l’art en général. Nous voulons ressentir qui nous sommes. Pourquoi ce besoin d’art, ce besoin de trouver une résonance intérieure quelque part dans le monde, un écho qui nous rassure ? Les deux films que je présente aujourd’hui sont deux expériences cinématographiques que j’ai vécues à deux jours d’intervalle. Ce sont deux expériences diamétralement opposées, mais qui explorent à leur façon les limites du cinéma et qui s’interrogent sur la nature de ce média relativement neuf dans l’Histoire de l’art.

La curiosité humaine n’a pas de limites. Elle est la porte qui amène les scientifiques et les inventeurs vers leurs découvertes. Elle n’a ni genre, ni ethnie, ni religion, pourtant l’histoire des sciences est étrangement unilatérale. Quand on pense aux plus grands scientifiques, les premiers noms qui nous viennent à l’esprit sont Einstein, Newton, Galilée, Copernic, Thomas Edison ou encore Darwin. Mais où sont les femmes dans cette liste?

Depuis aussi longtemps que je me souvienne, j’ai toujours parfaitement incarné le modèle de la jeune étudiante-athlète qui ne rêve que de la performance à tout prix. Perdre une partie de soccer ou échouer un examen n’ont jamais fait partie des options à ma disposition. Par conséquent, je ne compte plus le nombre incalculable de fois où j’ai dû sacrifier une soirée avec des amis ou restreindre mes élans festifs pour les besoins de mon sport ou de mes études. Certes, il y a fort à parier que ces périodes restrictives m’ont inculqué des valeurs inestimables telles que la discipline, la persévérance et la rigueur, mais qu’est-il advenu de mon curriculum social?

Nous avons grandi avec les contes des frères Grimm. Dans leurs adaptations par Disney (un peu diluées pour ne pas trop nous effrayer) ainsi que bien d’autres produits de divertissement, la figure de la sorcière apparaît. Il s’agit d’une femme vieille et donc laide, car c’est bien connu : la vieillesse, c’est dégoutant ! On parlera une autre fois de la pression qu’ont les femmes de rester jeunes, belles et désirables… Bref, la sorcière est dangereuse, jette de mauvais sorts, et il faut l’éviter ! Mais d’où vient-elle ?

Je la vois bien, la dernière ligne qui se forme peu à peu devant mes yeux. Celle de la fin. De ma fin.

Je ne sais pas pourquoi elle me fait si peur. J’en ai vu et vécu plus d’une autre auparavant. Ce ne sera pas la première, loin de là. Mais ce sera la dernière. Elle ne pourra jamais être derrière, car en elle je disparaîtrai. À jamais.

Le Comité Démos vous présente la revue d’actualité politique du mois de novembre en collaboration avec l’éclo. Il est question du Nouveau cours au secondaire remplaçant le cours d'éthique et culture religieuse, du nouveau cabinet du gouvernement canadien, des résultats des élections municipales 2021, de la lettre de Régis Labeaume à François Legault, d'une entrevue qui fait réagir et des élections partielles dans Marie-Victorin