Septembre | 2022

Au crépuscule de notre monde, je suis inquiet.

Nous courons à notre fin, et elle court vers nous.

Nous le savons pourtant, mais nous ne faisons rien.

Rien : ce qu’il restera de notre monde bientôt.

Dans une épaisse forêt, plus sombre qu’un puits, plus qu’une grotte, plus qu’un gouffre, habitaient d’étranges créatures que l’on disait horribles faute de ne les avoir vues que sous la Lune. À les rencontrer, chacun saurait qu’il en était de peu de choses : non pas d’ogres velus, de dragons crachant leur langue ou de vampires envolés. De ces chacuns qui tremblaient, je fus bien le seul à avoir pris sur moi et point de moindre manière. Je me pavane un peu, mais ce n’est pas par bravache comme je m’en viens vous conter.

J’ai enfin obtenu mes 18 ans l’année dernière.

Ce fameux chiffre qui me donne le droit d’avoir mon mot à dire quant à la gouvernance de mon avenir.

Seulement, ma fête était le lendemain des élections fédérales. 

Quelle déception!

Vous pouvez alors imaginer à quel point les élections provinciales qui auront lieu le trois octobre prochain me rendent fébrile. 

Jusqu’à présent, je n’ai vu aucun philosophe ou coach de développement personnel donner comme conseil : fiez-vous au plus grand nombre. On dit que les philosophes ont tous des points de vue divergents, mais en fait, ils semblent se mettre d’accord sur ce point :
la majorité est médiocre.

Évangile selon Matthieu (5, 5) : « Heureux les doux, car ils posséderont la terre en héritage. » À quoi reconnaît-on la personne douce ? Qu’est-ce que la douceur ? Voici une bien humble réflexion à ce sujet, qui je l’espère pourra doucement résonner en l’âme de celui qui me lit.

Il y a quelques semaines, le journal a fait une entrevue avec deux candidats du Parti Québécois : Victor Dubuc, candidat dans Louis-Hébert, et Gabriel Coulombe, candidat dans Jean-Talon (circonscription du Cégep de Sainte-Foy). Le journal l’éclo souhaitait rencontrer ces candidats qui sont d’anciens étudiants de notre cégep.

Québec, le 10 juillet 1948 

Chère sœur, 

J’espère que tu te portes bien en cette belle journée d’été. J’ai été emplie d’une grande joie en lisant ta dernière lettre. Pour ma part, je me porte le mieux du monde. Les enfants possèdent une intelligence et une joie de vivre sans pareille. Ma plus jeune passera sa première communion dans deux semaines et mon garçon fait beaucoup de progrès dans sa nouvelle école. Mon mari et moi-même continuons notre routine habituelle qui me rend la plus heureuse des épouses. La paix d’esprit repose en mon cœur et je t’envoie tout mon amour. Je me sens libre comme une colombe rayonnant dans cette grande et belle capitale. 

On ne cesse de nous marteler dans le crâne depuis la maternelle que ce système, notre système, est l’une des plus grandes réussites du genre humain. Grâce à lui, hommes et femmes peuvent enfin prendre part au destin des nations et vivre librement dans l’égalité et la fraternité. Pourtant, ce supposé « pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple » s'avère en fait n'être qu'un mensonge grotesque inventé de toutes pièces par la bourgeoisie mondialiste pour asseoir son pouvoir monétaire (donc régalien) sur notre bonne vieille planète Terre.

Ma vie était si belle... Je vous regarde de là-haut et je crains pour vous. Mon cœur s’affole à l’idée que vous commettiez la même erreur que moi.

155 ans se sont écoulés depuis la création de la province de Québec au sein du Canada telle que nous la connaissons aujourd’hui! 155 ans d’assemblées législatives du Québec remplies de partis, de politiciens et de débats envenimés. Ce 3 octobre 2022, les Québécois pourront, encore une fois, voter afin d’élire le prochain gouvernement qui sera au pouvoir pour la durée de son mandat et qui décidera de la route que le Québec suivra. Il s’agit de cinq voies différentes qui s’offrent à nous : cinq partis, cinq chefs et une multitude d’idées et de promesses.

j’aurais envie de lire notre histoire
jusqu’au bout
faire le tour de l’île
et repartir en se disant que 
c’était beau
mais c’est tout

J’ai eu la chance cet été de travailler dans un sous-sol où le réseau ne rentrait pas et où la radio était ouverte toute la journée au même poste. Çela m’a permis de renouer avec la musique québécoise et de découvrir plusieurs artistes de la relève. J’ai envie de vous partager quelques artistes coup de cœur qui valent la peine d’être écoutés.

Après être tombé sur certains commentaires, après avoir vu certaines publications et entendu certains discours sur les réseaux sociaux, je ne pouvais plus garder le silence. J’ai trouvé une grande quantité de messages dévalorisant les professeur·e·s et leur travail. L’enseignement est complexe et demande beaucoup de qualifications, il peut même être épuisant et étourdissant.